Les Ambres se suivent et ne se ressemblent pas
Par Solveig, dimanche 12 octobre 2003 à 08:16 :: General :: permalien #5
Post en hommage à mon bébé-Ambre récemment déconnecté. Paix à ses circuits. Comme je l'avais [promis->http://www.il-etait-une-fois.net/solveig/article.php3?id_article=21], voici le nouvel épisode de mes chroniques de lecture...
Ma référence absolue en Fantasy, bien que cela n'en soit pas vraiment, c'est "Les neuf princes d'Ambre", de Roger Zelazny (par contre il ne faut lire de lui que cette série, le reste de son oeuvre est plutôt décevant).
C'est une superbe fresque en 10 tomes (puisqu'il est mort avant d'avoir pu en écrire d'autres...) dans un univers où tous les mondes possibles se cotoîent, n'étant que des ombres du monde réel, Ambre, dont les princes peuvent seuls passer d'un monde à l'autre. C'est une lutte entre les héritiers du sang d'Ambre pour prendre le pouvoir, ce qui donne lieu à de remarquables dialogues tout en faux-semblants ("Il vaut toujours mieux faire confiance à un étranger qu'à quelqu'un de ta famille. Avec un étranger, au moins, il y a une chance pour qu'il ne te veuille pas de mal" - citation de mémoire, flemme e rechercher...). C'est une lutte entre le Logrus du Chaos et la Marelle d'Ambre (qui n'est pas l'Ordre, mais un ordre possible des choses), ce qui nous entraine dans une quête aux résonances philosophiques. C'est l'errance de Corwin, le prince en noir et argent, puis de son fils Merlin, à la recherche de lui-même à travers tous les possibles. C'est un fabuleux étalage de contrées inoubliables, telles Tir-Na Nog'th, Rebma la cité sous la mer, Avalon ou encore le surréaliste pays d'Alice... C'est un jeu - de tarot, bien sûr, ou de marelle éventuellement - dont les participants aiment à chahuter les règles, pour notre plus grand plaisir. C'est un théatre où tous les acteurs sont attachants, impressionnants, réels : chaque lecteur se reconnaîtra dans Random, Deirdre, Fiona ou Llewella (pour citer mes préférés). C'est, de plus, plutôt bien écrit, et n'ayant pas subi l'épreuve de la traduction. C'est une autre de mes (nos, puisque recommandé par toute la tribu) Bibles, et je ne peux que vous conseiller d'en attaquer la lecture au plus vite. Et, par pitié, donnez-vous le mal de le trouver en édition Denoël illustrée par Florence Magnin, cela fait partie de son charme.
Par avance, j'annonce aux futurs conquis que nous possédons à la maison deux exemplaires du jeu de rôles, n'ayant jamais servi faute de Maître de Jeu. Avis aux amateurs...
Commentaires
1. Le dimanche 12 octobre 2003 à 11:59, par
2. Le dimanche 12 octobre 2003 à 13:49, par Solveig
3. Le dimanche 12 octobre 2003 à 17:28, par Lutine
4. Le dimanche 12 octobre 2003 à 23:25, par Kobal2
5. Le lundi 13 octobre 2003 à 18:06, par Solveig
6. Le lundi 13 octobre 2003 à 18:09, par Solveig
7. Le mercredi 15 octobre 2003 à 08:10, par Lutine
8. Le mercredi 15 octobre 2003 à 11:50, par Solveig
9. Le lundi 20 octobre 2003 à 23:03, par claudius
10. Le lundi 20 octobre 2003 à 23:07, par claudius
:: Fil rss des commentaires de ce billet ::
billet précédent :: billet suivant
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.