Complément d'humeur

Vivre me prend tout mon temps

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Blague anarcho-geek

J'aime bien que les gens que j'aime viennent découvrir ma maison, ma vie. Lundi, sebc est passé et je crois /espère qu'il a apprécié sa visite. Je lui ai montré le jardin boueux, l'infokiosque dans lequel il a ramassé des brochures, la salle de bains rouge et noire. Il a même assisté à une réu habitantEs, après laquelle notre discussion a donné ça :
sebc : "Disons que sans formalisme, tu te retrouves avec des trucs comme C ou java."

Bientôt tu ne seras plus un geek, hein ;)

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Commentaires

1. Le jeudi 4 novembre 2004 à 12:05, par Le hasard

Moi, par contre, je ne dois pas entrer dans la catégorie "gens que tu aimes", vu que je ne semble jamais être la bienvenue.
(Non, je ne suis pas aigrie. Résignée semble un mot plus juste.)

2. Le vendredi 5 novembre 2004 à 23:43, par Solveig

Je crois que je t'aime. Je crois aussi qu'on a parfois du mal à interagir l'une avec l'autre. Je crois que ça m'a énervée pendant un moment, et que je ne savais plus comment faire.
Maintenant, ça va mieux. Je me suis retrouvée un peu, tu as l'air d'aller mieux aussi, alors viens quand tu veux !
Prévois de venir pour une journée reconductible, ça sert à rien de prévoir trois jours si ça le fait pas. Et puis pense à prendre des pulls et des collants, il fait froid ici ;)

3. Le dimanche 7 novembre 2004 à 13:18, par sebc

Je tiens à ajouter que, de façon pragmatique, C et Java ont du mérite. Le formalisme a un coût qui n'est pas toujours acceptable; par exemple, il est actuellement encore impossible de prouver formellement qu'un programme complexe marche comme on l'attend (ni même facile de définir formellement "comme on l'attend").
Ce que j'essaie de dire, c'est qu'il est bon de mettre du formalisme où et quand c'est important et utile, mais qu'il ne faut pas en abuser; il vaut mieux trouver un équilibre satisfaisant.

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Présentation

J'ai commencé à ouvrir les pages de mon carnet intime lors de mon passage à la non-exclusivité amoureuse, parce que j'avais besoin de poser des mots sur ce que je vivais et de le partager. J'aime garder ici des traces de moi, parce que je suis souvent surprise de retrouver longtemps après quelles furent mes pensées et émotions à un moment donné... ma démarche ignore toute pudeur, soyez prévenu.e.s. Ainsi donc, voici mes amours, ma vie en squat, et quelques réflexions politiques.